Tahiti - Punaauia
17° 36' Sud  -  149° 36' Ouest
altitude 220 m

Le 19 mars 2018 la planète Mars passe entre :

            - M20, la nébuleuse Trifide à gauche, 5220 années-lumière (al)

                       et

            - M8, la nébuleuse de la Lagune à droite, 5200 al                                 

M42, la grande nébuleuse d'Orion, à gauche, 1340 al     

                       NGC1977, la nébuleuse de l'Homme qui Court, à droite, 1500 al                            

 IC434, la nébuleuse de la Tête de Cheval, à droite, 1500 al 
NGC2024, la nébuleuse de la Flamme, à gauche, 1350 al

NGC2070, la nébuleuse extragalactique de la Tarentule située à 163 000 al, dans une galaxie du groupe local : le Grand Nuage de Magellan,

 Des nébuleuses... du Voile, de la Carène...

Nébuleuse du Poulet qui court, de la Carène

Eta Carenae et la Rosette

Galaxies

Galaxies

Galaxie de la Baleine                 le Quatuor de la Grue

La Chaîne de Markarian

Quatre nébuleuses planétaires

Grand amas globulaire du Cen

Antarès et deux amas globulaires

La Tête de Cheval

La Carène

La Nébuleuse de la Tête de Sorcière

Les Pléiades

M27

Nébuleuse du Lagon

M1 - La Nébuleuse du Crabe

Le Quintet de Stephan

En arrière plan dans le Quatuor de la Grue

la galaxie PGC 130833 estimée à 1,45 milliards d'années-lumière

Jupiter avec l'ombre de Io

Jupiter et ses quatre principaux satellites

Jupiter et ses quatre satellites Ganymède, Europe, Io, Callisto sortent de derrière la Lune

Le site d'alunissage d'Apollo 11

Quelques gros plans sur la Lune

La plus belle chose que nous puissions éprouver c'est le mystère des choses

Albert Einstein

 

Composition avec quelques-unes de mes << choses >>

L'une de mes images :

une célèbre << chose >> bien cachée dans Orion à

1500 années-lumière

Mes images - obtenues de juillet 2016 à octobre 2017 - ne sont pas classées ici dans l'ordre habituel d'un blog, ni dans l'ordre chronologique des observations effectuées, ni par rapport au "bestiaire" habituel : planètes, nébuleuses, amas, galaxies, ... , mais plus simplement en fonction de l'éloignement de l'objet observé par rapport à la Terre et surtout par rapport au système solaire.

Chaque nouvelle image, insérée dans la liste ci-dessous en fonction de sa distance et non placée en tête de ce blog, invite donc à un voyage.

Un voyage dans le Ciel Profond en cinq étapes débutant aux environs d'une seconde-lumière, mais qui nous emmène très vite à travers la Voie Lactée sur des milliers d'années-lumière, puis bien au-delà à des dizaines de millions d'années-lumière, pour se terminer à plus de un milliard d'années-lumière, là où l'expansion de l'univers commence à être perceptible... 

Etape 1 - Le point de départ : la banlieue terrestre... exemple : survol de notre voisine...

Etape 2 - Voyage dans la Voie Lactée... exemple : plongée profonde dans une célèbre nébuleuse...

Etape 3 - Ciel profond, banlieue de la Voie Lactée, quelques millions d'années-lumière... exemple : une belle voisine possédant plus de 100 milliards d'étoiles...

Etape 4 - Ciel profond, à partir de 5 millions d'années-lumière... exemple : un  autre "univers-île" tel que l'imaginait Kant dans un ciel vraiment profond...

Etape 5 - Ciel profond, à partir de 300 millions d'années-lumière... amas de galaxies encore plus lointaines flirtant avec l'expansion de l'espace-temps ...

 

ACTION !

La liste du matériel, des logiciels utilisés et la possibilité de mettre des commentaires se trouvent à la fin du blog

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LE POINT DE DEPART : LA BANLIEUE TERRESTRE

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Ce qui est visible ouvre le regard sur l'invisible

Anaxagore - 500 av. J.-C.

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La Lune / un peu plus d'une seconde-lumière

La Mer des Crises. 

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Taches solaires / huit minutes-lumière

Observation du 1er septembre 2016.
La Terre a été ajoutée dans l'image pour donner une idée de sa petite taille par rapport aux dimensions extraordinaires que peuvent avoir les taches solaires.

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Jupiter / 34 minutes-lumière

5 août 2016 : Fin de l’occultation de Jupiter par la Lune. L’image montre l’instant précis où Jupiter et ses 4 satellites galiléens : Ganymède, Europe, Io et Callisto réapparaissent derrière le disque lunaire.

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Mars, Jupiter et Saturne / de quelques minutes-lumière à plus d’une heure-lumière

Trois de mes images groupées artificiellement l'une à côté de l'autre dans une situation impossible... mais pour ne pas les oublier...

... car le sujet de ce blog est bien "Le ciel profond", commençant très au-delà du système solaire, tout juste avec la Voie Lactée...

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VOYAGE DANS LA VOIE LACTEE

 

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Les étoiles sont dans le ciel pour rappeler aux mortels

l'objectif vers lequel ils doivent tendre

Proverbe chinois   

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M45 – Les Pléiades / 444 années-lumière

Ci-dessous une partie des Pléiades, 6 étoiles (sur 9) portant dans la mythologie grecque le nom de 6 des 7 filles de Pleione et Atlas. De haut en bas : Asterope, Taygeta, Maia, Celeano, Electra et Merope. Alcyone la « manquante », ainsi que Pleione et Atlas sont à gauche de l’image. En Polynésie, l’apparition des Pléiades est un signe d’abondance lié au début de la saison des pluies, période où la végétation prend de l’ampleur.

Les 9 filles de Pleione et Atlas : 

Asterope, Taygeta, Maia, Celeano, Electra, Merope. Alcyone, Pleione, Atlas

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NGC 7293 – Nébuleuse de l’Hélice / 490 années-lumière

Nébuleuse planétaire* la plus proche de la Terre.

Aussi dénommée « L’œil de Dieu  » en raison de sa forme.

(*) le terme « planétaire » est conservé pour des raisons historiques, mais les nébuleuses de ce type n’ont aucun rapport avec les planètes.

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M27 – Nébuleuse de l’Haltère / 861 années-lumière

L’étoile centrale à l’origine de cette nébuleuse planétaire, âgée de 3000 à 4000 ans, est une naine blanche très chaude (85 000°K) de couleur bleue.

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NGC 1909 – Nébuleuse de La Tête de Sorcière / 1000 années-lumière

Cette nébuleuse par réflexion est située dans la constellation d’Eridan. Elle est éclairée par Rigel, une étoile super géante bleue de la constellation d’Orion. Très pâle, mais aussi très étendue, cette nébuleuse n’a pu se montrer qu’avec une caméra grand champ monochrome à 16 millions de pixels et après un traitement d’images différé sur 60 poses d’une seconde.

 La Tête de Sorcière avec une caméra 16 couleurs 16 millions de pixels

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NGC 2477 – Amas d'étoiles / 1100 années-lumière

Plus d'une centaine d'étoiles forment cet amas ouvert situé dans la petite constellation de La Poupe. Les plus chaudes sont bleues et les plus froides orange.

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M42 – Nébuleuse d’Orion / 1350 années-lumière

Grande et célèbre nébuleuse en émission et réflexion située dans la constellation d’Orion. Sa taille est d’environ 33 années-lumière.

Les nébuleuses d'Orion et de l'Homme qui court
 
Deux gros plans dans la nébuleuse d'Orion

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NGC 6992 – Nébuleuse du Voile / 1467 années-lumière

Volutes de gaz choqué, vestiges d’une étoile de la Voie Lactée qui explosa en supernova y a plus de 5000 ans.

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M42 + NGC 1977 / 1350 à 1500 années-lumière 

Composition très spéciale de trois images...

1.    Une image noir et blanc, grand champ, où l’on voit en bas la nébuleuse d’Orion et en haut la nébuleuse de l’Homme qui court.

2.    Superposée sur cette image, une vue couleur, champ réduit, de la nébuleuse d’Orion.

3.    Egalement superposée, une vue couleur, champ réduit, de l’Homme qui court.

Par ailleurs, cette composition montre bien l’aspect complémentaire des deux caméras utilisées :

1.    ZWO ASI 1600 monochrome pour le grand champ.

2.    ZWO ASI 178 couleur pour le champ réduit.

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IC 434 & B33 – Nébuleuse de la Tête de Cheval / 1500 années-lumière

Nébuleuse obscure et dense formée de gaz et de poussières (Barnard 33) se détachant sur un nuage rouge d’hydrogène ionisé (IC 434) par une étoile multiple hors champ, située au-dessus de l’image, Sigma Orionis.

Quelques images après différents traitements

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IC 434 & B33 – Environs de la Tête de Cheval / de 800 à 1500 années-lumière

En effectuant une légère rotation de l’image précédente, et en la décalant un peu sur la gauche, on met en évidence une zone montrant clairement 4 objets remarquables :

• En haut à gauche, Alnitak, l’une des principales étoiles d’Orion, super géante bleue 180 000 fois plus lumineuse que le soleil. Alnitak est en réalité à 817 années-lumière, donc bien plus proche de nous que La Tête de Cheval qui est à 1500 années-lumière.
• Dessous Alnitak, se trouve la nébuleuse de La Flamme NGC 2024, qui rayonne dans l’ultraviolet et ionise en rouge/rose ses nuages d’hydrogène,
• En bas, proche du milieu de l’image, la petite nébuleuse bleutée NGC 2023,
• Et en haut à droite la fameuse nébuleuse obscure de La Tête de Cheval B33, se découpant sur son nuage rouge IC434…

>>> Premier zoom arrière en couleur. Zoom très élargi de la région de La Tête de Cheval, obtenue avec une caméra CMOS monochrome à 16 millions de pixels permettant une haute résolution, et la composition de trois vues prises avec trois filtres, rouge, vert et bleu.

>>> Deuxième zoom arrière en noir et blanc :

Dans ces deux images, au milieu on aperçoit de nouveau tous les objets précédents, mais en haut à droite on voit cette fois le système Sigma Orionis responsable de l’ionisation du nuage rouge situé en arrière-plan de la Tête de Cheval.

Ce système comporte 5 étoiles dont voici un très gros plan :

Au centre de l’image on aperçoit 2 étoiles qui se chevauchent, c’est en réalité le système complet des 5 étoiles Sigma Orionis A B C D E, et les 2 étoiles que l’on voit si proches sont Sigma Orionis A et E. Les autres (B C D) ne pouvant pas être séparées par mon télescope se « mélangent » avec l’image de Sigma Orionis A et sont donc invisibles.

Par ailleurs, lors de l’acquisition des images (60 poses de 2 secondes) un objet imprévu (astéroïde, météore ou satellite artificiel ?) a laissé une trace fugitive, de haut en bas de l’image, en donnant l’impression de frôler Sigma Orionis.

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NGC 2024 – Nébuleuse de la Flamme / 1500 années-lumière

Trois plans superposés forment cette nébuleuse :

1 - en avant des gaz sombres et de la poussière formant une configuration obscure en forme de flamme,

2 - ensuite de grands nuages d'hydrogène ionisés non pas par Alnitak, en haut à droite ...

3 - ... mais par un amas d'étoiles jeunes et chaudes et particulièrement par une étoile massive en arrière-plan émettant des ultraviolets.  

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NGC 1977 – Nébuleuse de l’Homme qui court / 1500 années-lumière

 ... toujours dans les environs d'Orion...

Amas d’étoiles entouré de gaz et de poussières formant une nébuleuse par réflexion délimitant une silhouette étonnante : celle d'un homme courant vers la droite, sur cette image.

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NGC 246 – Nébuleuse du Crâne / 1600 années-lumière

Cette petite nébuleuse planétaire abrite en son centre une étoile naine blanche qui appartient à un système binaire ou triple… suivant différentes informations. La température de la naine blanche est de l’ordre de 200 000 degrés K.

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M57 – Nébuleuse de l’Anneau de la Lyre / 2282 années-lumière

Au centre une toute petite étoile, une naine blanche de magnitude 15,8 soit 9537 fois plus faible qu’une étoile de magnitude 5 encore visible à l’œil nu... (quand on a une bonne vue...), reste de la déflagration d’une supernova dont l’explosion a formé cette sphère de poussières et de gaz ionisés.

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IC 2177 – Nébuleuse de la Mouette / 3800 années-lumière

Grande nébuleuse en émission. Mélange de poussières et d’hydrogène ionisé. Semblant proche de l’étoile la plus brillante du ciel : Sirius située "seulement" à 8,6 années-lumière, alors que IC 2177 se trouve environ 440 fois plus loin !

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M8 – Nébuleuse de La Lagune / 4075 années-lumière

Immense nuage d’hydrogène et de poussières éclairé par une étoile super géante bleue, l’étoile 9 du Sagittaire. La taille de la nébuleuse est d’environ 110 années-lumière.
Cette image est une composition de 3 images différemment contrastées, avec amplification du contraste final afin de mettre en évidence les structures fines de la nébuleuse.

 Caméra ZWO ASI 071 MC & 3 fois 60 poses de 12 secondes

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NGC 6514 – Nébuleuse Trifide / 5216 années-lumière

Nébuleuse en émission traversée par une seconde nébuleuse obscure digitée qui lui donne son aspect caractéristique.

Vue générale

       à gauche la nébuleuse Trifide           à droite la nébuleuse de la Lagune

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M17 – Nébuleuse Oméga / 5496 années-lumière

Nébuleuse en émission située dans la constellation du Sagittaire. D’une quarantaine d’années-lumière d’envergure, cette nébuleuse doit sa luminosité à des étoiles jeunes irradiant le gaz alentour. Sa couleur rouge est celle de l’hydrogène ionisé.

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M1 – Nébuleuse du Crabe / 6200 années-lumière

En 1054, un astronome chinois de la dynastie des Song observe une nouvelle étoile dans le ciel. Il vient de découvrir en réalité une supernova (SN 1054). La nébuleuse du Crabe, dont la vitesse d’expansion est de 1500km/s, est le reste de cette supernova, elle contient en son centre le pulsar le plus puissant connu. Il s’agit d’une étoile à neutrons, minuscule et d’une densité phénoménale, tournant sur elle-même 30 fois par seconde et émettant une quantité incroyable de rayonnements des plus divers, comme un phare dans l’univers !

Remarque :

Le rayonnement du pulsar du Crabe est si intense et si bien connu qu'il constitue une source de rayonnement pouvant être utilisée pour effectuer des mesures surprenantes. Ainsi, au milieu du XXième siècle la couronne du soleil a été cartographiée en utilisant les ondes radios provenant du Crabe. Récemment c'est l'atmosphère de Titan - le plus grand satellite de Saturne - qui a été sondé à l'aide de rayons X de la nébuleuse.

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IC2944 – Nébuleuse du Poulet qui court / 6500 années-lumière

Dans cette nébuleuse de jeunes étoiles chaudes nées à partir de nuages d'hydrogène rayonnent dans l'ultraviolet.

Certains voient dans cette nébuleuse la forme dynamique d'un poulet en train de courir !

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M16 – Nébuleuse de l’Aigle / 6995 années-lumière

Pouponnière d’étoiles en formation. L’amas est constitué de jeunes étoiles bleues ionisant le gaz de la nébuleuse, ce qui lui donne sa teinte caractéristique. La région centrale de la nébuleuse montre une belle architecture en colonnes connue sous le nom de : Piliers de la création.

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Dans M16, Les Piliers de la Création / 6995 années-lumière

En zoomant le centre de M16, la nébuleuse de l’Aigle, on obtient une vue qui évoque une image célèbre ayant fait le tour du monde.

             mon image                                       celle de HUBBLE

RESTONS MODESTES !

 

1.    A gauche, ma modeste image, obtenue à partir de ma caméra ZWO ASI 178 couleur 6,4 Mp.

2.    A droite, l’image célèbre : une vue sublime composée de 32 images différentes provenant du télescope spatial HUBBLE.

Les Piliers de la Création sont absolument gigantesques, car... le plus grand devrait faire environ 4 années-lumières, soit pratiquement la distance entre le soleil et l’étoile la plus proche de nous, Proxima du Centaure, située à 4,22 années-lumière.

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NGC 3372 – Nébuleuse de la Carène / 7500 années-lumière

La nébuleuse de la Carène englobe plusieurs amas d'étoiles ouverts. Elle contient également une étoile hypergéante 100 à 150 fois plus massive que le Soleil et 4 millions de fois plus lumineuse. Cette nébuleuse possède l'une des plus grandes régions connues d'hydrogène ionisé. Elle s'étend sur plus de 30 années-lumière.

Vue 1/4
Très large champ sur la Nébuleuse de la Carène avec une caméra ZWO ASI071 Couleur (capteur APS) 16 Mp, accumulation de 60 poses d'une seconde et augmentation du contraste.

Vue 2/4
Large champ sur la Nébuleuse de la Carène avec une caméra ZWO ASI1600 Monochrome, haute définition, 16 Mp.

Vue 3/4
Zoom sur le centre de la Nébuleuse de la Carène avec une caméra ZWO ASI178 Couleur, 6,4 Mp, accumulation de 60 poses d'une seconde et augmentation du contraste.

Vue 4/4
Super zoom, un peu en dessous du centre de la Nébuleuse de la Carène, avec une caméra ZWO ASI178 Couleur, 6,4 Mp. Le contraste a été fortement exagéré afin d'amplifier les très légères différences de couleurs. Cet artifice met en évidence les différentes structures de cette toute petite partie de la nébuleuse.

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NGC 104 – Tucanae / 15 300 années-lumière

L’un des plus grands amas globulaires de la Voie Lactée de 140 années-lumière de diamètre. Possède le plus grand nombre de pulsars connus.

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NGC 5139 – "Amas" Oméga du Centaure / 15 800 années-lumière

Cet objet est depuis quelques années considéré en réalité comme une petite galaxie capturée par la Voie lactée. Située dans la constellation du Centaure et âgée d'environ 12 milliards d’années, elle contient 10 millions d’étoiles de population, avec une densité stellaire telle qu’on évalue la distance moyenne entre les étoiles du centre à seulement 0,1 année-lumière. Comme bien des galaxies un trou noir serait caché en son centre.

Cet objet qui ressemble à un amas globulaire, mais qui est donc une galaxie naine capturée par notre propre galaxie un peu cannibale, réalise bien la transition vers un ciel encore plus profond, celui de la banlieue de la Voie lactée.

 

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CIEL PROFOND BANLIEUE DE LA VOIE LACTEE

Les principales galaxies du groupe local

 

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 Il n'y a rien qui fasse obstacle à l'infinité des mondes.

Epicure

 

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NGC 2070 – Nébuleuse de la Tarentule / 160 000 années-lumière

Située dans Le Grand Nuage de Magellan, troisième galaxie la plus proche de la Voie lactée, après les galaxies naines du Grand Chien et du Sagittaire. Le taux de naissance d’étoiles dans cette nébuleuse de la Tarentule est plus élevé qu’en n’importe quelle région de notre Galaxie. En son centre, un ensemble extrêmement compact d’étoiles chaudes produit la majeure partie du rayonnement ultraviolet qui ionise le gaz environnant et rend la nébuleuse visible.

Caméra ASI 178 couleur 6,4 Mp avec Hyperstar - champ réduit.

Caméra ASI 071 couleur 16 Mp avec Réducteur 0,7x - grand champ

Les environs de la Tarentule. Caméra ASI 1600 monochrome - grand champ - composition de 3 images RVB.

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NGC 292 – Petit Nuage de Magellan / 200 000 années-lumière

Zoom sur une partie de cette galaxie naine irrégulière, satellite de la Voie Lactée

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M31 – Galaxie d’Andromède / 2,5 millions d’années-lumière

La galaxie d’Andromède est la galaxie spirale la plus proche de la Voie lactée et la plus grande du Groupe local. D’un diamètre approximatif de 140 000 années-lumière, elle contiendrait environ mille milliards d’étoiles.
On aperçoit, en bas à droite M110 une petite galaxie elliptique et au-dessus à gauche M32.

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M33 – Galaxie du Triangle / 2,7 millions d’années-lumière

Galaxie spirale, satellite de la Voie Lactée, appartenant au Groupe local et située dans la constellation du Triangle. C’est la troisième galaxie la plus massive du Groupe local après la galaxie d’Andromède et la nôtre (la Voie lactée), et devant le Grand Nuage de Magellan avec une masse évaluée à 60 milliards de masses solaires.

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CIEL PROFOND A PARTIR DE 5 MILLIONS

D'ANNEES-LUMIERE

Au-delà du groupe local 

 

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Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie

 Pascal

 

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NGC 55 & NGC 300 / 5,9 & 6,5 millions d’années-lumière

Les deux galaxies ci-dessous, distantes l’une de l’autre de un million d’années-lumière, sont en interaction gravitationnelle probable.

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NGC 253– Galaxie du Sculpteur / 11 millions d’années-lumière

Elle appartient à un groupe de galaxies proche de la Voie Lactée. Elle est très active. Tout d’abord elle présente un taux élevé d’étoiles naissantes, et par ailleurs son noyau abriterait un trou noir super massif estimé à 5 millions de masses solaires.

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M83 – Galaxie du Moulinet austral / 15 millions d’années-lumière

En jouant sur le contraste de l'image on peut faire apparaître des zones bleues où le  gaz ionisé par des étoiles très chaudes montre de multiples sites de formations stellaires. En revanche, le noyau est formé d'étoiles âgées.

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NGC 5128 – Galaxie Centaurus A / 16 millions d’années-lumière

Radiogalaxie la plus proche de la Terre. 5ième galaxie la plus brillante du ciel. Un jet relativiste (se déplaçant à environ la moitié de la vitesse de la lumière) extrait de l’énergie à proximité de ce qui est supposé être un trou noir supermassif au centre de la galaxie, responsable des émissions dans le domaine des rayons X et en radio.

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NGC 4945 – Galaxie dans le Centaure / 23 millions d’années-lumière

Galaxie spirale située dans la constellation du Centaure et accueillant probablement un trou noir supermassif en son centre.

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M 51 – Galaxie du Tourbillon / 27 millions d’années-lumière

Couple de galaxies en interaction, une grande spirale et une petite irrégulière. On distingue le pont de matière les reliant. Aussi appelée galaxie des Chiens de Chasse en raison de la constellation qui l'abrite.

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NGC 1672 – Galaxie du Sombrero / 29 millions d’années-lumière

Son diamètre de 100 000 années-lumière est comparable à celui de notre galaxie, la Voie Lactée. Elle possède un noyau très brillant, constitué de vieilles étoiles et masqué très partiellement par de fines poussières

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NGC 3628 – Galaxie du Hamburger / 35 millions d’années-lumière

Galaxie spirale située dans la constellation du Lion, 100 000 années-lumière de diamètre, mais s'étendant sur 300 000 années-lumière.

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NGC 3628 + M65 + M66 – Triplet du Lion / 35 millions d’années-lumière
La galaxie précédente, NGC 3628, appartient en réalité à un petit amas de trois galaxies toutes situées dans la constellation du Lion. Trois galaxies spirales se présentant sous des angles différents. L'ensemble de l'amas couvre un champ très étendu d'environ 500 000 années-lumière.

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NGC 1672 – Galaxie spirale barrée / 47 millions d’années-lumière

Galaxie spirale barrée dans la constellation de La Dorade.

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M 100 - Galaxie du Sèche Cheveux / 52 millions d’années-lumière

Galaxie spirale un peu plus grande que la Voie lactée ayant servi de test pour corriger les défauts optiques du télescope Hubble. Au moins 7 galaxies sont présentes dans cette image. En plus de M100 on en distingue facilement 4 autres :

1. complètement à droite : NGC 4312
2. au milieu, tout en bas : IC 783
3. juste au-dessus de M100 : NGC 4328 / 78 millions d'années-lumière
4. juste à gauche de M100 : NGC 4322

Plusieurs supernovas ont été détectées dans M100. La dernière, résultant de l'explosion d'une naine blanche le 7 mars 2006.

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M 99 – Galaxie spirale / 60 millions d’années-lumière

L'asymétrie présentée par cette galaxie est peu courante. La rencontre     gravitationnelle avec une autre galaxie aurait peut-être provoqué le décalage de son centre. M99 s'éloigne de la Vois Lactée à la vitesse de 1200 km/s.

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NGC 1365 – Galaxie spirale barrée / entre 60 et 75 millions d’années-lumière

Grande galaxie de 390 millions de masses solaires. Diamètre : 160 000 années-lumière.

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Galaxies de la chaîne de Markarian / entre 50 & 84 millions d’années-lumière

Au moins 12 galaxies dans l'image ci-dessous. Les principales forment un bel arc de cercle et sont animées d’un mouvement commun.

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NGC 7599 7590 7582 7552 – Quatuor de la Grue / 72 millions d’années-lumière

Si l’on fait confiance à la détermination de la distance de ce groupe de galaxies... les photons qui sont arrivés récemment sur le capteur de ma caméra en sont partis il y a 72 millions d’années. Sur Terre, à cette époque les dinosaures avaient encore 7 millions d’années à vivre…

Remarques : 

1) En fait, la détermination astronomique de la distance des galaxies n’est précise qu’à 10 ou 20% près, donc les photons que nous observons aujourd’hui peuvent avoir été émis quelques millions d’années avant ou après l’extinction des dinosaures.

2) Par ailleurs, en observant attentivement cette image on découvre, en plus des quatre galaxies principales, au moins 11 petits objets. Onze galaxies en arrière-plan perdues au-delà du ciel profond... voir plus loin. ...

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CIEL PROFOND A PARTIR DE 300 MILLIONS

D’ANNEES-LUMIERE

Très très au-delà du groupe local

 

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Ce qui est admirable,

ce n'est pas que le champ des étoiles soit si vaste,

c'est que l'Homme l'ait mesuré. 

Anatole France 

 

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NGC 7317, 7318A, 7318B, 7319, 7320 – Le Quintet de Stephan

340 millions d’années-lumière

En 1878 le concept de galaxie n’existe pas encore*.

L’astronome français Edouard Stephan découvre un groupement de 5 objets qu’il pense donc être des nébuleuses, donc des objets a priori situés dans notre propre galaxie, la Voie Lactée, c’est-à-dire éloignés de nous d’environ 80 000 années-lumière au grand maximum.

Ci-dessous :
1) le Quintet de Stephan proposé en négatif par le NOAO (National Optical Astronomy Observatory),
2) et juste en dessous mon image acquise avec ma caméra ZWO ASI071 MC à 16 Mp, après divers traitements.

Aujourd’hui, on sait que le Quintet de Stephan est en réalité constitué de galaxies en forte interaction gravitationnelle, situées très au-delà du groupe local de la Voie Lactée, puisque 4 d’entre elles sont estimées être à 340 millions d’année-lumière du système solaire. NGC 7320, quant à elle, qui se trouve par hasard dans l’alignement des 4 autres, n’est qu’à seulement (!) une quarantaine de millions d’années-lumière.

(*) Cependant, en 1755 le philosophe Emmanuel Kant publie son "Histoire générale et théorie du ciel" dans laquelle il évoque déjà des "univers-île" qui seraient "... des systèmes d'étoiles comme des systèmes planétaires énormément agrandis ..." mais encore faut-il que les astronomes le suivent. En 1785 Herschel commence à prendre conscience de la structure de la Voie Lactée. Mais il faudra attendre 1923 pour que Edwin Hubble établisse réellement la nature extragalactique de la "nébuleuse" d'Andromède, devenant la galaxie d'Andromède. 

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PGC 130833 – Une galaxie du ciel profond, perdue en arrière-plan dans le Quatuor de la Grue

1,45 milliards d’années-lumière

Merci à Philippe Prugniel, astrophysicien au CRAL (Centre de Recherche Astrophysique de Lyon - https://cral.univ-lyon1.fr/  ) et spécialiste des galaxies, pour ses différents mails et les données très intéressantes qu’il m’a communiquées.

Merci également à Roger et Claude, piliers de la SAT (Société d’Astronomie de Tahiti), pour leurs informations.

Il apparaît donc que dans l’image précédente des 4 galaxies du Quatuor de la Grue (à 72 millions d’années-lumière) certains objets à peine visibles, disséminés ici et là entre les étoiles de la Voie Lactée, sont bien des galaxies d’arrière-plan situées très au-delà du quatuor.

Ci-dessous un zoom très poussé sur l’image haute définition du Quatuor de la Grue obtenue après traitement, où l’on devine des objets non stellaires (entourés d'un cercle rouge). Celui, légèrement orangé au centre du zoom (encadré par trois étoiles "proches" de la Voie Lactée) est une galaxie a priori répertoriée sous la référence PGC 130833. D’après un petit calcul effectué sur son redshift (décalage du spectre vers le rouge lié à l’expansion de l’univers) cette galaxie du ciel profond serait située à environ 1,45 milliards d’années-lumière du système solaire.

Cette distance doit cependant être considérée comme très approximative, car comportant une incertitude de l’ordre de +/- 20% au moins. En effet, les valeurs des décalages vers le rouge sont souvent délicates à évaluer avec précision. Mais ici, l’important, c’est bien l’ordre de grandeur dépassant le milliard d’années-lumière !

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Matériel

1 - Télescope Celestron Schmidt-Cassegrain Edge HD 280/2800 = C11

2 - Monture Sky Watcher AZ EQ6 GoTo SynScan

3 - Caméra CMOS / ZWO ASI 178 MC couleur 6,4 Mp

4 - Caméra CMOS / ZWO ASI 1600 MM monochrome 16 Mp
5 - Caméra CMOS / ZWO ASI 071 MC couleur 16 Mp

Les trois caméras sont régulièrement refroidies à environ - 40°C (effet Peltier) par rapport à la température ambiante afin de réduire le bruit des capteurs. Il est courant d'obtenir une température de - 15°C pendant la nuit polynésienne, où l'on a souvent une température d'environ de 25°C.   

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Configuration classique - peu utilisée

La caméra est montée à la place de l’oculaire, derrière le miroir primaire du télescope :

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Configuration HyperStar - très utilisée

La caméra est montée sur l’Hyperstar, lui-même mis à la place du miroir secondaire.

C’est la configuration la plus utilisée, idéale pour le ciel profond.

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Logiciels  et protocole

1- La préparation des séances d'observations est généralement effectuée avec le logiciel bien connu Stellarium 0.14.2

2 - La recherche des objets par la monture, après sa mise en station, est effectuée suivant la procédure "GOTO" avec SynScan 03.33

3 - Les fichiers images (très souvent au format .fits) délivrés par les caméras sont acquis sur ordinateur avec les logiciels fournis par le constructeur ZWO:  SharpCap 2.8 et SharpCap 2.9

Ces logiciels permettent éventuellement, pour chaque image acquise, de soustraire des "darks" préalablement enregistrés.

    

4 - Généralement, pour le même objet (amas, nébuleuses, galaxies...) quelques dizaines de poses (~ 20 à 120) d'une durée de 0,1s à 30s sont effectuées.

5 - Par exemple, il est courant de réaliser 60 poses d'une seconde ce qui donne 60 fichiers .fits qui peuvent faire, suivant les paramètres d'acquisition, quelques dizaines de MO chacun. De ce fait, le traitement d'un seul objet demande couramment 1 à 2 GO d'espace mémoire.

6 - Pour atténuer le bruit généré lors des acquisitions, les 60 fichiers (par exemple) sont ensuite empilés avec le logiciel : DeepSkyStacker Live 3.3.2 

Ces empilements peuvent durer, suivant la taille des fichiers et le nombre d'étoiles identifiées dans les images, de 5 minutes à plusieurs heures.

7 - Chaque image obtenue après empilement avec le logiciel précédent (procédure de type moyennage améliorant le rapport signal/bruit) est ensuite traitée avec les logiciel : XnView 1.98.2 et PhotoFiltre Studio X 10.4.1, pour ajuster l'orientation, le cadrage, la luminosité, le contraste, éventuellement le gamma , etc.

8 - Si la caméra grand champ monochrome est utilisée, les images peuvent être colorisées. Mais cela suppose qu'au préalable 3 images du même objet ont été acquises avec des filtres rouge, vert, bleu. Ce traitement, ainsi que le ré-alignement éventuel des 3 images monochromes, est alors effectué avec le logiciel : Gimp 2.8 

Exemple d'image en trichromie RVB :

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   Intérêt de l'Hyperstar

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L'Hyperstar, ce système de lentilles mis à la place du miroir secondaire du télescope et sur lequel on fixe la caméra, présente de grands avantages.

Dans le cas de mon C11, il divise par 5 le rapport F/d et augmente donc d'un facteur 25 la luminosité de l'instrument. De ce fait, avec l’Hyperstar il est possible d'observer en temps réel des objets diffus du ciel profond (nébuleuses, galaxies,...) en les visionnant directement sur l'écran de l'ordinateur. Et si l'on dispose d'une caméra adéquate, alors on voit parfaitement les couleurs. Sans aucun traitement, on distingue déjà de nombreux détails que l’on ne soupçonnerait même pas en observation classique à l’oculaire, et cela même en utilisant un réducteur de focale. 

Certains, et je les comprends, regretteront une tendance à la disparition des observations à l'oculaire, mais les astronomes professionnels ne scrutent-ils pas l'univers en analysant des fichiers images ? 

Il faut se rendre compte que l'Hyperstar permet de "voir" sur ordinateur des objets que l'on ne verrait pas, ou que l’on ne distinguerait qu’à grande peine dans un oculaire, et encore plus lorsqu’avec l’âge on n’a plus la vue de ses vingt ans.

De ce fait, avec l’Hyperstar j’effectue trois types d’observations :

1 – L’observation en temps réel :

Visualiser directement l’objet sur l’écran de l’ordinateur. L’observation des couleurs nécessite évidemment une caméra couleur, cependant une caméra monochrome plus performante délivre aussi de très belles images très lumineuses en noir et blanc.

2 – L’observation en temps légèrement différé :

Rechercher un compromis entre :

-  des objets de magnitudes restant raisonnables < 12,

- des paramètres d’acquisition permettant l’obtention de fichiers images par trop gourmands en mémoire,

-  et quelques traitements courts d’empilement et de réglage luminosité/contraste,

ainsi, en quelques minutes (10 à 15), on peut déjà obtenir des résultats intéressants sur l’écran de l’ordinateur pendant la séance même d’observation.

3 – L’observation différée :

On entre là dans un autre monde. Evidemment, le traitement de plusieurs dizaines de fichiers images « lourds », pour un total de quelques GO, et les diverses améliorations de l’image obtenue avec des logiciels spécifiques, et a fortiori des traitements en trichromie RVB, n’appartiennent plus au domaine des temps de traitements légèrement différés. Mais, ces procédures, qui peuvent demander des heures de calculs, comme de réflexions, permettent bien entendu de réaliser des vues impossibles à obtenir autrement… sauf en décidant d’augmenter considérablement le diamètre de son instrument !

Mais là, c’est une autre histoire.

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   Retour dans la banlieue terrestre

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Coucher de Lune derrière les nuages et Moorea, l'île soeur de Tahiti